Editions Charles Coquelin

Les éditions Charles Coquelin publient des ouvrages des principaux économistes antérieurs ou contemporains de Charles Coquelin (1802-1852) ainsi que les travaux modernes qui prolongent et complètent ses analyses.

Biographie de Charles Coquelin

Surtout connu pour son fameux Dictionnaire de l’Economie Politique, Charles Coquelin a contribué de façon décisive au progrès de la science économique au 19ème siècle. Il était également passionné de timbres et de philatélie.

Né à Dunkerque le 25 novembre 1802, il fait ses études au lycée de Douai et part terminer à Paris ses études de Droit. Avocat inscrit au barreau, il décide de se consacrer à l’Economie Politique. Il écrit deux livres sur l’industrie du lin dans laquelle, à l’instar de J. B. Say, il a travaillé quelques années, Essai sur la filature mécanique du lin et du chanvre (1840) et Un nouveau traité complet de la filature du lin et du chanvre (1846).

Il donne d’excellents articles économiques à une série de revues telles que Les Annales du Commerce, Le Temps, Le Monde, Le Droit, Le Libre Echange, Jacques Bonhomme, La Revue des Deux Mondes et le Journal des Economistes et publie deux autres ouvrages consacrés aux banques, Des banques en France (1840) et Du crédit et des banques (1848). Puis Gilbert Guillaumin lui confie la tâche difficile de diriger l’édition du Dictionnaire de l’Economie Politique.

Sa contribution la plus originale et la plus durable concerne l’analyse de la conjoncture économique. Vingt-quatre ans avant Clément Juglar celui-ci lui succéda au Journal des Economistes, il constate l’aspect « récurrent » et « périodique » des crises commerciales.

Il explique que ces crises à caractère industriel et périodique ne sont pas inhérentes au système du libre marché, mais au contraire qu’elles trouvent leur source dans l’intervention de l’Etat en matière monétaire. En attribuant des privilèges et des monopoles exclusifs à certaines banques, celui-ci perturbe les acteurs économiques par des fluctuations intempestives du crédit bancaire. De là provient le double défaut de la création d’injustices et de l’instabilité conjoncturelle.

Fondé le 3 mars 1984, l’Institut Charles Coquelin a pour but de faire connaître non pas telle ou telle œuvre de cet auteur mais l’ensemble de ses contributions et l’influence considérable qu’elles eurent sur la théorie moderne de la monnaie, du crédit et de la conjoncture. Ses analyses l’amenèrent, dans sa recherche de la prospérité pour tous, à demander le libre-échange, une profonde réforme du droit des sociétés menant à l’extension des investissements, et donc à la croissance économique, ainsi que la suppression des privilèges et monopoles exclusifs freinant et perturbant l’industrie bancaire. Libre-échange, droit des sociétés et liberté d’établissement des banques, telles furent inlassablement ses demandes. Huit ans après sa mort, survenue brutalement le 12 août 1852, elles furent largement adoptées (1859-63) et ouvrirent à la France le progrès économique que la Grande Bretagne connaissait déjà depuis longtemps.

L’Institut Charles Coquelin publiera les ouvrages des principaux économistes antérieurs ou contemporains de Charles Coquelin ainsi que les travaux modernes qui prolongent et complètent ses analyses.

L’Institut remercie à l’avance ceux qui apporteront critiques, commentaires et suggestions.

contact : pnorbert at editionscharlescoquelin.com

Murray N. ROTHBARD - L’Homme L’Economie et l’Etat - (Tomes I et II)

Le meilleur manuel d’économie en 5 tomes pour la première fois en français



La vertu essentielle de ce livre est d’être une analyse méthodique et compréhensible de l’Economie

Ludwig von Mises 1962

Le présent ouvrage est l’un des plus grands traités d’économie. Véritable somme des principes économiques, il examine tous les sujets traditionnels de cette science : choix, échange, monnaie, consommation, production, distribution, cycles, organisation industrielle et politique économique. Il propose une discussion des grandes approches contemporaines et fournit une critique de fond de la modélisation en micro-économie et macro-économie.

L’auteur nous fait comprendre que la science économique n’est pas une simple « boîte à outils » intellectuelle dans laquelle se juxtaposent des modèles et hypothèses souvent sans rapport, voire contradictoires. Elle est la science des lois économiques – des relations invariables entre cause et effet dans les actions individuelles et dans les rapports sociaux. Ces lois admettent une description exacte, cohérente et systématique. L’Homme, l’Économie et l’État en fournit la preuve. Guido Hülsmann 2007

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lire la préface de Murray Rothbard

Tome I : les concepts de base, de la théorie des prix, de la monnaie et de la consommation
Préface de Guido Hülsmann, Professeur à l’Université d’Angers
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 25,00 €
Date de parution : 2007
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 272

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Tome II : La théorie de la production
Préface de Renaud Fillieule, Maître de conférence à l’Université de Lille I

Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 25,00 €
Date de parution : 2007
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 275

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Livres et correspondances

L’Homme, l’Economie et l’Etat
de Murray Rothbard

La Monnaie et le Gouvernement
de Murray Rothbard

L’économie Politique en une Leçon
de Henry Hazlitt

La Bureaucratie
de Ludwig von Mises

Politique Economique
de Ludwig von Mises

Les Problèmes Fondamentaux
de l’économie politique
de Ludwig von Mises

Le Libéralisme
de Ludwig von Mises

Attac ou l’intoxication de personnes
de bonne volonté
de Jacques de Guenin

Logique du Libéralisme
de Jacques de Guenin

Santé Publique, santé en danger
de Jean-Luc Migué

Frédéric Bastiat :
Le croisé du libre échange
de Gérard Minart

Jean-Baptiste Say, maître
et pédagogue de l’École française d’économie politique libérale
de Gérard Minart

La Paix Calomniée ou les conséquences économiques de M. Keynes
d’Etienne Mantoux

Panorama de la pensée unique
de Florence Guernalec

Catalogue

Catalogue

L’homme, l’économie et l’Etat (Tome I)
de Murray N. Rothbard
Les concepts de base, de la théorie des prix,
de la monnaie et de la consommation
Préface de Guido Hülsmann, Professeur à l’Université d’Angers
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 25,00 €
Date de parution : 2007
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 272
Introduction générale de Guido Hülsmann

Le présent ouvrage est l’un des plus grands traités d’économie. Véritable somme des principes économiques, il examine tous les sujets traditionnels de cette science : choix, échange, monnaie, consommation, production, distribution, cycles, organisation industrielle et politique économique. Il propose une discussion des grandes approches contemporaines et fournit une critique de fond de la modélisation en micro-économie et macro-économie.

L’auteur nous fait comprendre que la science économique n’est pas une simple “boîte à outils” intellectuelle dans laquelle se juxtaposent des modèles et hypothèses souvent sans rapport, voire contradictoires. Elle est la science des lois économiques – des relations invariables entre cause et effet dans les actions individuelles et dans les rapports sociaux. Ces lois admettent une description exacte, cohérente et systématique. L’Homme, l’Économie et l’État en fournit la preuve.

Lire l’intégralité de l’introduction de Guido Hülsmann
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Préface de Murray N. Rothbard à l’édition de 1993

L’une des malheureuses victimes de la Première Guerre mondiale fut, semble-t-il, le vieux traité portant de “principes” économiques. Avant la Première Guerre mondiale, la méthode classique, à la fois pour présenter et pour faire avancer la pensée économique, était d’écrire un traité donnant sa vision du corpus de la science économique. Un travail de ce type possède de nombreuses vertus, qui sont totalement absentes du monde moderne. D’un côté le profane intelligent, avec peu de connaissances préalables, voire aucune, en économie pouvait le lire. De l’autre l’auteur ne se limitait pas, à la manière d’un manuel, à des compilations chaotiques et simplifiées à l’excès de la doctrine à la mode. Pour le meilleur et pour le pire, il sculptait dans la théorie économique une construction architectonique — un édifice. Cet édifice était parfois noble et original, parfois erroné ; mais au moins il y avait un édifice, que les débutants pouvaient voir, que les collègues pouvaient adopter ou critiquer. Les sophistications poussées portant sur des détails étaient généralement omises, considérées comme des obstacles à l’analyse de la science économique dans son ensemble et étaient reléguées dans les journaux. L’étudiant universitaire, lui aussi, apprenait l’économie dans un traité sur les “principes” ; on ne pensait pas qu’il fallait des ouvrages spécifiques, avec des chapitres d’une longueur correspondant aux exigences d’un cours et ne comprenant aucune doctrine originale. Ces ouvrages était alors lu par les étudiants, les profanes intelligents et les économistes de pointe, tous en tirant profit.

Leur esprit est fort bien illustré par un extrait de la préface de l’un des derniers représentants de l’espèce :
J’ai essayé dans ce livre d’énoncer les principes de l’économie sous une forme telle qu’ils puissent être compris par une personne instruite et intelligente n’ayant jamais étudié le sujet auparavant de manière systématique. Bien que conçu dans ce sens pour les débutants, l’ouvrage ne passe pas les difficultés sous silence et il n’évite pas le raisonnement rigoureux. Personne ne peut comprendre les phénomènes économiques ou se préparer à étudier des problèmes économiques sans être disposé à suivre des enchaînements de raisonnements nécessitant une attention soutenue. J’ai fait de mon mieux pour être clair et pour énoncer avec soin les bases dont dépendent mes conclusions, ainsi que les conclusions elles-mêmes, mais n’ai pas eu la vaine prétention de simplifier les choses.

Murray Rothbard a reçu son doctorat en sciences économiques de l’Université de Columbia en 1956. Il a été professeur d’économie au Polytechnic Institute of Brooklyn ainsi qu’à l’Université du Nevada. Il est l’auteur de livres importants tels que America’s Great Depression ; Man, Economy and State : A Treatise on Economic Principles ; Power and Market : Government and the Economy; The Panic of 1819: Reactions and Policies; For a New Liberty; The Ethics of Liberty; Conceived in Liberty (en 4 tomes); The Logic of Action; The History of Economic Thought, an Austrian Perspective; A History of Money and banking in the United States; The Mystery of Banking et La Monnaie et le Gouvernement.

L’homme, l’économie et l’Etat (Tome II)
de Murray N. Rothbard
Préface de Renaud Fillieule, Maître de conférence
à l’Université de Lille I
La théorie de la production
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 25,00 €
Date de parution : 2007
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 275
La vertu essentielle de ce livre est d’être une analyse méthodique et compréhensible de l’Economie

Ludwig von Mises 1962

Introduction générale de Guido Hülsmann

Le présent ouvrage est l’un des plus grands traités d’économie. Véritable somme des principes économiques, il examine tous les sujets traditionnels de cette science : choix, échange, monnaie, consommation, production, distribution, cycles, organisation industrielle et politique économique. Il propose une discussion des grandes approches contemporaines et fournit une critique de fond de la modélisation en micro-économie et macro-économie.

L’auteur nous fait comprendre que la science économique n’est pas une simple “boîte à outils” intellectuelle dans laquelle se juxtaposent des modèles et hypothèses souvent sans rapport, voire contradictoires. Elle est la science des lois économiques – des relations invariables entre cause et effet dans les actions individuelles et dans les rapports sociaux. Ces lois admettent une description exacte, cohérente et systématique. L’Homme, l’Économie et l’État en fournit la preuve.

Préface de Murray N. Rothbard à l’édition de 1993

L’une des malheureuses victimes de la Première Guerre mondiale fut, semble-t-il, le vieux traité portant de “principes” économiques. Avant la Première Guerre mondiale, la méthode classique, à la fois pour présenter et pour faire avancer la pensée économique, était d’écrire un traité donnant sa vision du corpus de la science économique. Un travail de ce type possède de nombreuses vertus, qui sont totalement absentes du monde moderne. D’un côté le profane intelligent, avec peu de connaissances préalables, voire aucune, en économie pouvait le lire. De l’autre l’auteur ne se limitait pas, à la manière d’un manuel, à des compilations chaotiques et simplifiées à l’excès de la doctrine à la mode. Pour le meilleur et pour le pire, il sculptait dans la théorie économique une construction architectonique — un édifice. Cet édifice était parfois noble et original, parfois erroné ; mais au moins il y avait un édifice, que les débutants pouvaient voir, que les collègues pouvaient adopter ou critiquer. Les sophistications poussées portant sur des détails étaient généralement omises, considérées comme des obstacles à l’analyse de la science économique dans son ensemble et étaient reléguées dans les journaux. L’étudiant universitaire, lui aussi, apprenait l’économie dans un traité sur les “principes” ; on ne pensait pas qu’il fallait des ouvrages spécifiques, avec des chapitres d’une longueur correspondant aux exigences d’un cours et ne comprenant aucune doctrine originale. Ces ouvrages était alors lu par les étudiants, les profanes intelligents et les économistes de pointe, tous en tirant profit.

Leur esprit est fort bien illustré par un extrait de la préface de l’un des derniers représentants de l’espèce :
J’ai essayé dans ce livre d’énoncer les principes de l’économie sous une forme telle qu’ils puissent être compris par une personne instruite et intelligente n’ayant jamais étudié le sujet auparavant de manière systématique. Bien que conçu dans ce sens pour les débutants, l’ouvrage ne passe pas les difficultés sous silence et il n’évite pas le raisonnement rigoureux. Personne ne peut comprendre les phénomènes économiques ou se préparer à étudier des problèmes économiques sans être disposé à suivre des enchaînements de raisonnements nécessitant une attention soutenue. J’ai fait de mon mieux pour être clair et pour énoncer avec soin les bases dont dépendent mes conclusions, ainsi que les conclusions elles-mêmes, mais n’ai pas eu la vaine prétention de simplifier les choses.

Murray Rothbard a reçu son doctorat en sciences économiques de l’Université de Columbia en 1956. Il a été professeur d’économie au Polytechnic Institute of Brooklyn ainsi qu’à l’Université du Nevada. Il est l’auteur de livres importants tels que America’s Great Depression ; Man, Economy and State : A Treatise on Economic Principles ; Power and Market : Government and the Economy; The Panic of 1819: Reactions and Policies; For a New Liberty; The Ethics of Liberty; Conceived in Liberty (en 4 tomes); The Logic of Action; The History of Economic Thought, an Austrian Perspective; A History of Money and banking in the United States; The Mystery of Banking et La Monnaie et le Gouvernement.

La monnaie et le Gouvernement
de Murray N. Rothbard
Traduit de l’anglais par Alexandre Padilla
avec Emmanuel Scano et J.G. Hülsmann
Epilogue par J.G. Hülsmann : L’Histoire monétaire récente
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 15,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 148
Peu de sujets sont plus embrouillés, plus confus que la monnaie. Les débats foisonnent sur « la monnaie forte » contre la « monnaie facile », sur les rôles du système de Réserve Fédérale et le Trésor, sur les diverses versions de l’étalon-or, etc. Le gouvernement devrait-il injecter de la monnaie dans l’économie ou la rationner ? Devrait-il encourager le crédit ou le restreindre ? Devrait-il retourner à l’étalon-or ? Si oui, à quel taux ? Ces questions et d’autres innombrables se multiplient, semble-t-il, sans fin. Monnaie et Gouvernement. Introduction (What has Government Done to Money?)

Murray Rothbard a reçu son doctorat en sciences économiques de l’Université de Columbia en 1956. Il a été professeur d’économie au Polytechnic Institute of Brooklyn ainsi qu’à l’Université du Nevada. Il est l’auteur de livres importants tels que America’s Great Depression ; Man, Economy and State : A Treatise on Economic Principles ; Power and Market : Government and the Economy; The Panic of 1819: Reactions and Policies; For a New Liberty; The Ethics of Liberty; Conceived in Liberty (en 4 tomes); The Logic of Action; The History of Economic Thought, an Austrian Perspective; A History of Money and banking in the United States; The Mystery of Banking et La Monnaie et le Gouvernement.

L’économie politique en une leçon
de Henry Hazlitt
Traduit par Mme Gaëtan Pirou et M. Hervé de Quengo
Préfaces du Professeur Charles Rist
et du Professeur Guido Hülsmann
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 17,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 185
Le succès de l’Économie politique en une leçon auprès du public fut unanime et retentissant. L’ouvrage fut traduit en une dizaine de langues étrangères, dont le français, en 1949. Le tirage total des quelques dix éditions américaines a dépassé un million d’exemplaires, chiffre qui témoigne de la qualité pédagogique extraordinaire du texte ainsi que de la pérennité de son message. Soixante ans après sa parution, il n’a rien perdu de son actualité, de sa fraîcheur et de sa vigueur. A ce titre il est recommandé en particulier aux étudiants en première ou deuxième année de sciences économiques, aux élèves des lycées et collèges, mais aussi, très généralement, à toute personne qui cherche à comprendre les grands problèmes économiques de notre temps.
Et si l’économie politique était passionnante après tout ? Hazlitt en fournit une démonstration.

J.G. Hülsmann, Professeur à l’Université d’Angers

Je ne connais aucun autre livre moderne dont on puisse apprendre autant de vérités économiques fondamentales en un temps si court.

F.A. Hayek, 1974, Prix Nobel d’Economie

Il y a toujours eu deux écoles en économie politique ; celle qui explique en termes simples des choses difficiles, et celle qui explique en termes difficiles des choses simples. La seconde donne aux ignorants une impression de profondeur. Mais l’avenir appartient à la première. C’est de celle-ci que se réclame M. Hazlitt.
Plein emploi, épargne, exportations, travaux publics, fixation des prix, salaire minimum et chômage l’auteur à propos de chacun de ces «slogans» fait toucher du doigt les consé-quences des politiques qui s’en inspirent. Leur effet le plus évident est la restriction de la production, alors que seul l’accroissement de celle-ci peut favoriser le bien-être général.
Un des meilleurs chapitres est consacré à l’épargne. Beau sujet qui sous l’impulsion de Keynes a soulevé les plus confuses et les plus puériles querelles de mots.
Certes les nombreux adorateurs de ce qu’on peut appeler « la mystique confuse » [keynésianisme] en économie politique n’y trouveront aucun plaisir. Les autres – ceux qui croient encore à la précellence de la raison dans le domaine social comme dans les autres – seront frappés de la qualité de ses arguments et de l’élégance de ses démonstrations.

Charles Rist, de l’Institut, préface de 1949

Éditorialiste auprès des plus prestigieux journaux américains tels que Nation, le New York Times et Newsweek et auteur d’une vingtaine d’ouvrages, Henry Hazlitt (1894-1993) fut à la fois un grand journaliste et un grand économiste. Sa capacité de synthèse et sa facilité extraordinaire à présenter les sujets les plus difficiles l’ont rendu si célèbre de son vivant que Bertrand Russell souhaita, à un moment, que Hazlitt écrive sa biographie.
Lycéen, Hazlitt se passionna pour la philosophie et la psychologie. Mais il n’eut pas les moyens de financer ses études et dut, à l’age de 18 ans, gagner sa vie et celle de sa mère. Très tôt, il commença à s’intéresser aux problèmes économiques et découvrit la théorie économique. Il dévora les écrits d’Alfred Marshall, d’Edwin Seligman et de Philip Wicksteed, devint l’ami de Benjamin Anderson, l’économiste en chef de la Chase National Bank et plus tard s’inspira des écrits de Ludwig von Mises et de Frédéric Bastiat.
Il s’opposa très fermement à l’interventionnisme économique du New Deal, en particulier aux interventions massives dans le marché du travail. Ses objections se basèrent non seulement sur la théorie économique, mais aussi sur une connaissance personnelle du fonctionnement du marché du travail. En tant que jeune débutant professionnel dans les années 1910, Hazlitt fut licencié de ses emplois littéralement tous les trois jours puisque sans expérience professionnelle, ses aptitudes n’étaient pas à la hauteur des attentes de ses patrons. Mais sur le marché du travail compétitif de New York il retrouvait toujours aussitôt un autre emploi, ne serait-ce que pour quelques jours. Lentement, il accumula des expériences qui lui ouvrirent l’accès à des emplois mieux rémunérés et plus stables jusqu’au jour où il devint sténographe auprès du Wall Street Journal, ce qui lui permit d’entrer en contact avec les éditeurs de cette vénérable institution. Ce fut le début d’une grande carrière de journaliste.
Hazlitt l’éditorialiste se distinguait par le bon sens et le réalisme de ses analyses, en particulier lorsqu’il écrivit au sujet de l’économie et de la politique économique. On s’en convaincra facilement en lisant le présent ouvrage, qui occupe une place de choix dans son œuvre et qui étonna son auteur par son succès. Lorsque Hazlitt le publia en 1946, il souhaitait simplement démasquer certaines erreurs économiques qui à l’époque montaient en puissance. Mais grâce à l’exposition exceptionnellement claire et concise du sujet, il créa bien plus qu’une simple réfutation des idées et préceptes erronés. Il composa une brillante introduction à l’analyse économique, peut-être la plus brillante qui n’ait jamais été rédigée.
Le succès de l’Économie politique en une leçon auprès du public fut unanime et retentissant. L’ouvrage fut traduit en une dizaine de langues étrangères, dont le français, en 1949. Le tirage total des quelques dix éditions américaines a dépassé un million d’exemplaires, chiffre qui témoigne de la qualité pédagogique extraordinaire du texte ainsi que de la pérennité de son message. Soixante ans après sa parution, il n’a pas perdu d’actualité, de fraîcheur et de vigueur. A ce titre il est recommandé en particulier aux étudiants en première ou deuxième année de sciences économiques, aux élèves des lycées et collèges, mais aussi, très généralement, à toute personne qui cherche à comprendre les grands problèmes économiques de notre temps.
Hazlitt examine la cohérence logique des hypothèses et des raisonnements qui fondent les politiques économiques les plus populaires. Ces hypothèses et raisonnements peuvent-ils être réconciliés avec l’axiome fondamental de l’économie politique : l’existence de la rareté ? Telle est l’interrogation inlassable de notre auteur. Toute la force de son ouvrage est de poursuivre cette interrogation avec vigueur et intégrité et de montrer qu’elle concerne un très grand nombre de problèmes pratiques de premier ordre.

Et si l’économie politique était passionnante après tout ? Hazlitt en fournit une démonstration.

La Bureaucratie
de Ludwig Von Mises
Traduit de l’anglais par R. Florin et P. Barbier
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 16,00 €
Date de parution : 2003
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 136

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Politique économique
de Ludwig Von Mises
Préface de Pascal Salin, professeur
à l’université Paris-Dauphine
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 10,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 98

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Les problèmes fondamentaux de l’économie politique
de Ludwig Von Mises
Préface d’Antoine Gentier, Professeur
à l’Université de Grenoble2
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 20,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 243

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Le libéralisme
de Ludwig Von Mises
Traduit par Hervé de Quengo
Préface de Philippe Nataf
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 20,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 206

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Attac ou l’intoxication des personnes
de bonne volonté
de Jacques de Guenin
Préface de Pascal Salin, Professeur à l’Université Paris-Dauphine
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 19,00 €
Date de parution : 2004
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 184

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Logique du Libéralisme
de Jacques de Guenin
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 10,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 118

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Santé publique, santé en danger
de Jean-Luc migué
Conçu par l’Institut Turgot
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 15,00 €
Date de parution : 2005
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 174

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Frédéric Bastiat (1801-1850) : le croisé
du libre-échange
de Gérard Minart
Edition : L’Harmattan
Prix TTC : 17,00 €
Date de parution : 2004
Dimensions : 215 x 135 mm
Nombre de pages : 190

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Jean-Baptiste Say (1767-1832) Maître et pédagogue de l’Ecole française d’économie politique libérale
de Gérard Minart
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 17,00 €
Date de parution : 2005
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 198
Jean-Baptiste Say est l’un des fondateurs de l’Ecole française d’économie politique libérale. Toutefois, ce serait réduire la place et le rôle de cette personnalité attachante qui eut vingt ans sous la Révolution française, qui s’opposa avec détermination à la dictature napoléonienne, qui fut une haute figure de l’opposition libérale sous la Restauration, que de le cantonner à sa seule fonction d’économiste. L’homme déborde largement de ce cadre étroit. C’est ce que tente de montrer cette biographie. Si elle présente les grandes lignes de l’économie politique de Jean-Baptiste Say à travers de larges extraits de son œuvre, elle aborde aussi les autres aspects du personnage.

Ecrit par un journaliste sur un journaliste (car Say fut aussi rédacteur en chef d’une revue, La Décade, et chroniqueur dans plusieurs publications) ce travail comble un vide car il n’existe pas de biographie récente de Jean-Baptiste S

La paix calomniée ou les conséquences économiques
de M. Keynes
de Etienne Mantoux
Préfaces de Raymond Aron, Paul Mantoux et Vincent Duclert
Edition : L’Harmattan
Prix TTC : 29,00 €
Date de parution : 2002 (réédition)
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 332
La réédition de La Paix calomniée ou les conséquences économiques de M. Keynes, le livre unique d’un jeune historien libéral mort sur une route de Bavière le 29 avril 1945 alors qu’il était en mission de reconnaissance pour la IIe Division blindée, constitue à la fois un événement pour la pensée politique et un hommage à un destin intellectuel hors du commun. Ce livre écrit pour l’essentiel en 1942 à Princeton aux Etats-Unis, paru en 1946 en Angleterre puis en France avec une préface de Raymond Aron, représente en effet une réflexion essentielle pour saisir aussi bien la dimension politique des enjeux économiques que les conséquences définitives de la Première Guerre mondiale et la capacité des démocraties, en face d’un second conflit mondial sans équivalent dans l’histoire, de s’armer et de combattre les totalitarismes. A cet égard, le magistral essai d’Etienne Mantoux se rapproche des quelques textes essentiels qui, de l’Ere des tyrannies d’Elie Halévy à l’Etrange défaite de Marc Bloch, établirent à la veille de la guerre ou au cœur de la défaite le pouvoir de résistance des démocraties.

Etienne Mantoux est né en 1913. Diplômé de Sciences Po et de London School of Economics, Docteur ès Sciences Eco, il écrit ce livre aux Etats-Unis avant de rejoindre les Forces Françaises Libres à Londres. Observateur aérien à la divisi

Panorama de la pensée unique
de Florence Guernalec
Préface de Jacques de Guenin
Edition : Institut Charles Coquelin
Prix TTC : 10,00 €
Date de parution : 2006
Dimensions : 205 x 145 mm
Nombre de pages : 84
Florence Guernalec nous a décrit avec lucidité le résultat de cette convergence vers la pensée unique : l’homme de la Norme. Elle nous livre chapitre après chapitre ce qu’il pense sur le libéralisme, le pouvoir, la société de consommation, le sexe, la morale, les inégalités, les injustices sociales, la pauvreté. L’échec patent de ses années de pouvoir aurait dû discréditer la Norme. En trois chapitres, le livre explique comment elle a réussi à survivre : par le mensonge organisé, la promotion des acquis, et l’Europe.

Florence Guernalec a fait un travail méticuleux et complet, écrit dans un style alerte avec un humour grinçant. On le lit en souriant, mais avec une légère inquiétude lorsqu’on se demande si cette description est applicable à soi-même.

D’aucuns trouveront cette description pessimiste. Ce n’est pas mon avis. C’est seulement grâce à la prise de conscience que permet ce livre qu’un sursaut pourra naître. Le dernier chapitre tente d’ailleurs de répondre à l’interrogation “Comment sortir de la Norme ?” Il rejoint ainsi le message qu’Ayn Rand, la grande philosophe et romancière américaine, délivre à la fin du paragraphe dont nous avons donné le début dans la préface : Cependant quelques uns tiennent bon et vont de l’avant, sachant qu’ils ne doivent pas trahir leur feu sacré, apprenant à lui donner une forme, un but et une réalité.

C’est pour encourager ceux-là que Florence Guernalec a écrit son livre.

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Ecole Française d’Economie Politique Liberale
Site de l’université The New School (New York). Partie consacrée aux grands auteurs libéraux français. Contient de nombreux liens avec des textes fondamentaux.

History of Economic Thought
Site de l’université The New School (New York). Histoire générale de la pensée économique.

Liberaux.org
Le forum des libéraux.

Le Nouvel Individualiste
Site dans la pensée revelienne présente des compte-rendus uniques de livres contemporains.

La page personnelle du Professeur Guido Hülsmann
Site spécialisé dans l’enseignement de la science économique.

La page personnelle du Professeur Bertrand Lemennicier
Présente l’analyse économique originale de ce professeur d’économie de l’université Paris 2.

La page personnelle du Professeur Antoine Gentier
Professeur d’économie à l’université d’Aix-Marseille, Antoine Gentier vous présente ses derniers travaux en économie monétaire.